Accéder au contenu principal

Stéphanie Deslauriers

psychoéducatrice – autrice – conférencière

  • Psychoéducatrice
  • Formations en ligne
  • Outils gratuits!
  • Le balado
  • Conférences
    • Animations – adulte
    • Animations – jeunesse
  • Livres
  • Prescriptions littéraires
  • Chroniques
  • Blogue
    • Les collaboratrices
  • Mon compte
  • 0,00 $ 0 élément

Étiquette : travail social

Articles, Informations, Stéphanie Deslauriers, système de santé et de services sociaux

La multidisciplinarité

2017-02-202017-04-07 Stéphanie Deslauriers

Par Stéphanie Deslauriers.

On me demande souvent quels sont les rôles des différents professionnels qui oeuvrent en enfance et auprès des familles. Voici donc une liste non-exhaustive à cet effet! Notez que plusieurs professionnels sont amenés à collaborer. C’est ce qu’on appelle la multidisciplinarité.

 La psychoéducation

Les psychoéducateurs sont nombreux à œuvrer auprès des enfants à besoins particuliers. Ils travaillent dans le milieu de vie naturel de l’enfant (son milieu familial, son milieu de garde ou son milieu scolaire) afin de lui permettre de relever les défis qu’il rencontre au quotidien et ce, de manière optimale. Les psychoéducateurs observent, évaluent puis, élaborent un plan d’intervention adapté aux besoins spécifiques de l’enfant ainsi que du milieu. En effet, les psychoéducateurs gardent toujours en tête le contexte dans lequel l’enfant évolue afin que les moyens proposés soient réalistes et qu’ainsi, les objectifs soient atteints.

 

Lien de l'image : http://www.essorstrategies.com/images/expertise.jpg
Lien de l’image : http://www.essorstrategies.com/images/expertise.jpg

Une grande majorité d’entre eux se retrouvent dans les milieux institutionnels, comme les écoles et les CLSC. Si l’enfant qui fréquente votre milieu de garde habite ce même quartier, le psychoéducateur du CLSC pourra vous offrir des services également, en ayant toujours en tête le bien-être de l’enfant, évidemment! Plusieurs CLSC ont également des ententes avec les milieux de garde pour offrir du soutien aux éducatrices.

http://www.ordrepsed.qc.ca/

 L’éducation spécialisée

Les techniciens en éducation spécialisée (aussi appelés TES) interviennent directement dans le milieu de vie de l’enfant. Certains offrent des services de « shadow » (c’est-à-dire qu’ils suivent, en individuel, l’enfant dans son quotidien afin de faire du modelage et de l’accompagner de manière soutenue). Ils interviennent également beaucoup en Centre Jeunesse. Ils sont les as du “terrain”.  Les TES appliquent dans le quotidien le plan d’intervention qu’ils peuvent également concevoir, outre dans deux situations exceptionnelles telles que définies par la Loi 21, auprès de l’usager et ce, via une foule de moyens variés! Il n’est pas rare de voir un psychoéducateur et un TES faire équipe pour soutenir un jeune ainsi que les adultes gravitant autour de lui, que ce soit en milieu scolaire, en CLSC, en CRDITED, etc.

http://aeesq.ca/

Le travail social

Les travailleurs sociaux doivent posséder un baccalauréat pour faire partie de leur ordre professionnel. Ils sont souvent l’intervenant-pivot dans une intervention qui implique plusieurs professionnels. Ils sont en charge, entre autres dans les CLSC, d’accompagner les parents dans la complétion des différents formulaires et demandes de subvention. Ils connaissent généralement très bien les ressources complémentaires et peuvent référer les familles en cas de besoin. Ils sont souvent présents en milieu scolaire également, où ils font des rencontres avec les jeunes pour les outiller à différents niveaux – social, affectif, relationnel.

https://otstcfq.org/

La psychologie

Les psychologues ont soit une maitrise ou un doctorat (exigé depuis quelques années pour faire partie de l’ordre professionnel). Ils peuvent oeuvrer auprès de diverses clientèles. Ils rencontrent généralement les usagers dans leur bureau afin de les aider à prendre du recul par rapport à leur vécu actuel et les outiller à faire face aux différents stresseurs. Ils peuvent aussi procéder à l’évaluation diagnostique de certains troubles et peuvent faire des interventions auprès des parents ou encore, des familles pour travailler l’harmonie familiale.

https://www.ordrepsy.qc.ca/

L’ergothérapie

L’ergothérapeute est un spécialiste des besoins sensoriels, du mouvement du corps et de l’adaptation de l’environnement aux capacités physiques des enfants (et des adultes!). Il permet aux usagers de développer des stratégies pour se calmer quand ils se sentent envahis par tous les stimuli présents à la garderie, par exemple. Il peut aussi donner des outils aux éducatrices, aux enseignantes et aux parents afin d’aider l’enfant à gérer toute l’information sensorielle qui peut lui faire faire des crises si elle est mal gérée. Également, ils sont des alliés hors pair pour développer la motricité – fine et globale.

https://www.oeq.org/index.fr.html

L’orthophonie

Les orthophonistes sont des spécialistes du langage. Comme plusieurs enfants à besoins particuliers peuvent présenter des problèmes de comportement parce que leur langage n’est pas développé au même niveau que les enfants de leur âge, il peut être pertinent de les aider à développer leurs habiletés langagières, que ce soit via des séances individuelles ou des activités d’intégration des apprentissages en grand groupe.

http://www.ooaq.qc.ca/index.html

N’hésitez donc pas à faire appel à un (ou plusieurs) de ces spécialistes en cas de besoin; demander de l’aide prend de l’humilité et c’est un maudit bon modèle à offrir à nos enfants :)

 

Share this:

  • Facebook
  • E-mail
  • Twitter
  • Imprimer

WordPress:

J’aime chargement…
Tagué éducation spécialisée, ergothérapie, ordres professionnels, orthophonie, psychoéducation, psychologie, travail socialLaisser un commentaire
Articles, Opinions

Je me souviens

2016-06-262016-06-19 Stéphanie Deslauriers

Par Kharoll-Ann Souffrant.

C’est officiel, il me reste une année au baccalauréat en travail social. Et le chemin ne s’arrête pas là, car j’ai décidé de faire le saut à la maitrise, même si les études de 1er cycle sont suffisantes pour l’adhésion à l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. J’ai déjà mon sujet de recherche et des enseignants prêts à faire office de directeurs de mémoire. Je fais le choix de poursuivre aux cycles supérieurs, car l’éducation m’apporte beaucoup humainement et personnellement. Je prends conscience que mon apprentissage est infini. Et je m’en retrouve avec une humilité décuplée face à cet univers de connaissances qui me dépasse le plus souvent. Je suis si passionnée par le travail social que j’aspire à enseigner dans le domaine que ce soit au cégep ou à l’université à plus long terme.

Mes études m’ont carrément sauvé la mise. À une certaine époque de ma vie, ça été ma bouée de sauvetage. Plus jeune, j’étais souvent première de classe. Et j’avais le plus souvent une excellente relation avec les enseignants que je croisais le temps d’une année ou d’un semestre. C’est que j’ai toujours accordé beaucoup de valeur à la parole de mes aînés. Le fait d’avoir un projet professionnel très clair tôt dans ma vie et en accord avec mes valeurs les plus fondamentales m’a permis de ne jamais sombrer dans la drogue, l’alcool, la cigarette ou tout autre mécanisme de régulation des émotions qu’on qualifie généralement de malsains et d’autodestructeurs. Le fait d’avoir souffert très tôt et intensément a été une bénédiction, car j’ai déterminé rapidement la direction que je voulais donner à ma vie et ce que je n’étais pas prête à accepter dans celle-ci. Mes études m’ont permis de m’accrocher à l’espoir d’un avenir meilleur.

Image trouvée sur le site http://jemesouviens.biz/

En voulant devenir professeure, je tiens à redonner à la jeunesse autant que ce qu’on m’a donné. Je refuse d’être de ces adultes qui minimisent, ridiculisent ou banalisent la parole des jeunes. Parce que je me souviens de la petite Kharoll-Ann qui a souffert que certaines grandes personnes accordent peu de légitimité ou de crédibilité à ce qu’elle pouvait dire ou ressentir. Je me souviens de la frustration que j’ai ressentie quand on ne cherchait même pas à entendre ma voix, sous prétexte que je n’étais qu’une enfant et qu’on croyait d’emblée que mon âge faisait en sorte que je n’avais pas de voix assez « valable ».

Je réponds régulièrement à des questions de jeunes sur le travail social et l’intervention en ligne via Academos, un réseau social d’orientation professionnel génial et entièrement gratuit. Depuis 2013, j’ai échangé avec plus d’une centaine de jeunes. Et il y a quelque chose qui me touche dans le fait de les regarder évoluer, de les voir se poser les mêmes questions, avoir les mêmes doutes, caresser les mêmes rêves que moi et que nous tous, le plus souvent, sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Ça me touche parce qu’ils sont moi et je suis eux. Je suis égale à eux. Car il y a quelques années, j’étais à leur place. Et par moments, je le suis toujours.

Si ce n’était pas de toutes ces personnes qui ne m’avaient pas encouragée, soutenue et écoutée, je ne ferais pas grand-chose de ma personne. En réalité, je ne ferais rien. Je n’aurais jamais trouvé la force ni le courage de foncer dans la vie. Je dois beaucoup à mes parents, mais beaucoup aussi à ces enseignants, ces allumeurs d’étincelles. Et j’en fais ma responsabilité et mon engagement d’offrir ces mêmes encouragements, ce même soutien et cette même écoute à la jeunesse d’aujourd’hui et de demain. Car peu importe ou la vie m’emmènera, je m’efforcerai toujours de me souvenir d’où je viens.

Share this:

  • Facebook
  • E-mail
  • Twitter
  • Imprimer

WordPress:

J’aime chargement…
Tagué Kharoll-Ann Souffrant, reconnaissance, travail socialLaisser un commentaire

Recherche

Facebook

Facebook

 

Stéphanie Deslauriers
info@stephaniedeslauriers.com

Facebook |Instagram

Powered by WordPress.com. par Automattic.
 

Chargement des commentaires…
 

    %d blogueurs aiment cette page :