Blogue

Mon SLM 2014 : bilan

Déjà derrière moi, le Salon du Livre de Montréal.

Ce moment de bonheur où je rencontre un ami, un collègue auteur, un lecteur fidèle ou nouveau.

Ce moment d’humilité, aussi, où je souris à tout un chacun dans l’espoir qu’un deux me retourne mon sourire ou, mieux encore, s’approche de ma table de dédicaces pour venir me parler, lire la C4 de mon livre en disant : « Oh! Je passe à la caisse et je reviens! ». Ce petit serrement au cœur quand un visiteur lit la C4 en une seconde et quart, repose le livre là où il l’a pris et me lance un sourire où je peux lire un (tout petit) peu de pitié. T’sais, un « demi sourire, sourcils relevés »?

Ce moment d’espoir quand un lecteur tend la main vers le livre, « mon livre? » mais que non, finalement, c’est le livre d’à côté dont il s’empare avec tant d’empressement. Ce moment de « Ben oui, t’es donc ben nouille d’avoir pensé que… ».

Vendredi, c’est dans cet état que j’ai quitté le Salon du Livre. Pas super, hein? Nathalie Roy et Julie Philippon

Mais samedi matin, avant de reprendre la place que mes éditeurs m’avaient assignée dans cet énorme Salon où des milliers d’auteurs se rassemblent, j’ai discuté avec une amie. Une vraie de vraie amie. De celles qui ne jugent pas, qui comprennent, qui rassurent. Et je suis partie le cœur léger vers le Reine Elizabeth (rien de moins!), afin de rejoindre mes éditrices de chez Midi Trente, les toutes premières qui ont cru en moi en 2012, ainsi que mes amies et collègues auteures. Petit déjeuner copieux, discussions, rires, confidences. Le ton était donné.

Éditions Midi Trente

Puis, je suis arrivée plus tôt au Salon afin de faire mes achats : des auteurs québécois remplis de talents, que j’admire pour diverses raisons.

Et enfin, ma deuxième séance de dédicaces, où des amis m’attendaient afin que je leur signe leur livre, des lectrices qui ont aperçu mon livre, ont lu derrière et se sont empressé d’aller le payer pour que je leur écrive un petit mot. Des discussions avec plusieurs membres de l’équipe du Groupe Librex, des femmes et des hommes dévoués, passionnés par la littérature, leur travail.

Un diner avec une grande amie afin de prendre une pause du brouhaha, de l’air sec et du tourbillon de personnes qui défilent dans les allées. Et une dernière séance de dédicaces chez Midi Trente, où j’ai dédicacé un kleenex –m’appartenant et n’ayant pas encore servi, je vous assure – à un charmant Benoit et sa maman.

Les romans StankéSylvie Francoeur et Stéphanie Deslauriers

Et un retour chez moi, avec les miens, à nous prélasser dans notre énorme lit à regarder un film rigolo, avant que je sombre dans un sommeil profond et réparateur.

Et vous, votre Salon?