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Le Salon du Livre de l’Estrie 2014

Le Salon du Livre.

Excitant, sans contredit (pour ma part, tellement que ce matin, avant de quitter, je me suis rendue compte que j’avais oublié de prendre ma douche. Mais bon. Passons.)

J’arrive au Salon de l’Estrie avant même son ouverture. J’ai le loisir de me promener à travers les rangées de livres, cocarde  le permettant(!), seule. Oui, oui, SEULE. De choisir les livres que j’ai envie de lire (ou plutôt, de laisser les livres me choisir).

Puis, je trouve la place où je serai en dédicaces pour la journée. Je croise quelques copains auteurs : « Hey! Salut! Comment tu vas? », « Oh! Attends! On prend une selfie ensemble! ».

10h. Je m’assois, sors mon magnifique stylo, cadeau de mon papa, prends ma bouteille d’eau et affiche mon plus beau sourire.

10h10, toujours rien. Des visiteurs passent devant moi, s’exclament en voyant l’auteur vedette en dédicaces à la table d’à côté.

10h22. Je commence à avoir mal aux joues. Et à me demander ce que je fais ici, à part pour donner un signet d’un autre auteur à un visiteur et indiquer où se trouvent la caisse et les toilettes.

10h34. Mon sourire et ma patience s’épuisent. Je me concentre sur les petits cocos qui tiennent la main de leur papa ou de leur maman, leur faisant ma plus belle grimace pour les faire rigoler. Petit regain d’énergie : ça marche!

10h46. Une auteure que j’aime beaucoup vient s’installer à la table à côté de la mienne. J’en profite pour lui faire la bise, placoter, lui poser des questions sur sa vie passionnante. Elle me pose également des questions sur la mienne, commente. J’aime cette femme. Vraiment. J’ai le cœur rempli de joie.

11h17. Je tire la langue à un ami auteur situé quelques tables plus loin, entre deux visiteurs qui n’y voient que du feu.

11h49. Je regarde mon cellulaire, réponds à quelques commentaires. Je relève la tête brusquement. Et si j’étais en train de manquer LE visiteur venu pour avoir une signature de ma main gauche? Je ferme mon cellulaire.

12h. Le dîner. Je pars avec deux amis me remplir la panse.

12h30. La charmante auteure qui doit m’interviewer en table ronde, en compagnie de deux autres auteures, vient se présenter à moi. Nous faisons connaissance et préparons l’entrevue qui aura lieu à 13h.

13h. La table ronde débute. Je fais la rencontre de deux auteures très talentueuses et inspirantes. Les questions de l’intervieweuse sont fouillées, intéressantes.

13h52. Un jeune homme du Salon du Livre me tend une enveloppe. Je l’ouvre. Un chèque. Un chèque? Yay! Je ne savais même pas que j’étais rémunérée pour cette table ronde.

14h. Je reprends la séance de signature jusqu’à 16h. Une dame m’ayant entendue durant l’entrevue se procure mon livre, intéressée par les propos qu’elle a entendus plus tôt. Une de mes tantes venant de la région est venue me visiter en surprise. Des lecteurs viennent me poser des questions. Certains repartent avec un livre, d’autres avec un signet, mais tous avec un sourire.

Stéphanie Deslauriers salon du livre estrie

Le temps file sans que je ne m’en rende compte. Il est 18h. Je suis de retour chez moi, dans mon lit avec mon ordinateur et j’ai le cœur gonflé gros comme ça.