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Prendre la « bonne » décision

Prendre des décisions, quelles qu’elles soient, ce n’est pas toujours facile.

Parce que faire un choix implique invariablement de devoir faire le deuil de l’option qu’on n’a pas choisie.

Souvent, on se sent tourmenté, torturé entre deux options. « Et si…? ». « Et si je choisis le plan A, il peut en découler telle ou telle chose. Mais si je choisis le plan B, telle autre chose arrivera…peut-être. ». Allez savoir! On n’a aucune garantie, dans la vie.

Aucune garantie que notre nouvelle relation amoureuse fonctionnera, que notre emploi sera bel et bien celui de nos rêves, qu’on sera heureux comme jamais dans CETTE demeure, qu’on réalisera tous nos rêves dans les délais qu’on s’était fixés…

Mais on doit, malgré tout, choisir. Accepter telle offre, refuser telle autre (pour l’instant, du moins. Car, qui sait si plus tard…?).

J’ai pour mon dire (oui, oui, expression sortie tout droit des boules à mites) qu’on sait toujours, au fond de nous, ce qu’on veut vraiment.

Or, notre raison fait de l’interférence. Alors, on doute, on hésite. On appelle notre père, notre mère, qui nous conseille d’appeler notre cousin à qui c’est déjà arrivé, qui lui, nous suggère telle option en fonction de SON point de vue, de SON expérience et de SA réalité. Pas la nôtre.

La confusion est encore plus grande qu’au départ. Pour se démêler, on fait appel à notre meilleure amie, à notre tendre moitié. Toutes ces personnes, aussi bien intentionnées soient-elles, finissent pas nous rendre confus avec leurs perceptions différentes, leurs conseils et recommandations basés sur leurs expériences de vie…et leurs craintes (de l’échec, de la réussite? Allez savoir).

Et c’est à ce moment qu’on revient à soi. À la réponse qu’on a en nous depuis le tout début : OUI. (Ou NON, c’est selon)

À la réponse qu’on a eu envie d’enfouir, d’oublier, de changer, d’influencer, de rationnaliser.

Hier, je parlais avec une personne bien inspirante (Christine Michaud, pour ne pas la nommer), qui m’a ramené à l’essentiel : « est-ce que le choix que tu t’apprêtes à faire est en cohérence avec ton intention profonde? » ou encore, avec tes objectifs, tes buts, tes rêves à atteindre?

Si la réponse est « non », eh bien…c’est non. L’inverse est aussi vrai.

Pourquoi a-t-on si peur de plonger en soi, de s’entendre tout d’abord, pour s’écouter et se respecter?